top of page
DOCUMENTAIRE

AUX SOURCES DU FILM D'HORREUR

ALIEN Vs NOSFERATU

WEBSÉRIE DOCUMENTAIRE
10 x 20'

Une exploration du film d'horreur : nous remontons aux sources de l'épouvante pour comprendre le « code du genre ».

En 1922, avec Nosferatu, Wilhelm Friedrich Murnau a posé un code esthétique qui a marqué radicalement le Septième art. En 1979, Alien de Ridley Scott répond si bien à ce code qu’il est structurellement superposable à Nosferatu, séquence par séquence, parfois plan par plan. Je commence donc par la comparaison de ces deux chef-d'œuvre avant d'ouvrir la série à d'autres films. Depuis cent ans, au-delà d'incroyables innovations, les films d’horreurs appliquent tous les mêmes procédés. La peur est une recette.

 

Le sentiment de peur est le produit d'un langage universel que le cinéma a fait sien. Ce documentaire en traduit les hiéroglyphes. Ce n’est nullement un énième « film hommage » cataloguant les grandes figures de l’horreur : mon ambition est de rendre la peur intelligible. Expliquer, avec une profusion d'extraits tirés d'une trentaine de films, comment elle fonctionne sur grand écran.

Sortie de la websérie : Noël 2024

PROJET :

Le cinéma d’épouvante fait l'objet de nombreux documentaires et ouvrages qui retracent l’histoire des « grandes figures du mal dans le Septième Art », sans révéler pour autant les secrets de son code esthétique. Or, la peur, c'est avant une technique expressive : le fruit d'une méthode.   Les œuvres de fiction s’adressent à l'inconscient. Par magie, elles dialoguent avec les être cachés au fond de nous depuis l'enfance, les uns merveilleux, les autres épouvantables. Pour cette raison, les adultes que nous sommes ont beau savoir que les monstres, les vampires, les psychopathes, tout cela « ce n’est que du cinéma », on a peur quand même. J'ai le projet d’éclairer ce dialogue singulier entre le cinématographe et les profondeurs de l'âme : dévoiler les mécanismes de l’épouvante. ​ Ce n’est pas la « question freudienne » qui m'intéresse ici (l’analyse des symboles psychologiques), mais bien les moyens pratiques mis en œuvre par les réalisateurs de fiction : l’art de combiner décors, lumières, mise en scène, temporalité, caractères, scénario… Mon objet n’est pas le pourquoi, mais le comment : comment les cinéastes s’y prennent-ils pour nous faire peur ? Quels sont leurs trucs ? ​ Je décortique d'abord deux films emblématiques du genre, nés à deux époques différentes : Nosferatu de Murnau (1922) et Alien de Ridley Scott (1979). Deux chef-d'œuvres en apparence éloignés, qui pourtant se ressemblent à un degré confondant. La comparaison structurelle de ces deux films les rend presque superposables, tant sur le fond que sur la forme. Loin d’être un coup de chance, l’angoisse observe ainsi un véritable code : depuis les tout premiers films d’épouvante datant des années 1910-1920, les procédés inaugurés par les cinéastes expressionnistes allemands perdurent toujours. Au-delà de fantastiques innovations, on ne saurait ignorer les constantes du genre: Nosferatu peut à ce titre être considéré comme le « film source » du genre de l’épouvante, celui qui a fondé le code et dont dérivent structurellement les autres. ​ À travers des exemples tirés de nombreux films, des origines du cinématographe aux productions contemporaines les plus audacieuse, nous verrons que l’épouvante applique scrupuleusement la même recette depuis un siècle. La peur est un langage millénaire dont ce documentaire donne la traduction.

Curieux ? Impatient ?

Deux épisodes :

10 épisodes : Noël 2024

Scénario de Hadrien Dufourt

© 2022 - Hadrien Dufourt - Tous droits réservés

Dépôt Scam A22 03 1035 00

Montage et sonorisation de Hadrien Dufourt

© 2022 - Hadrien Dufourt - Tous droits réservés

Dépôt Scam 2022-09-0008

bottom of page